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Guy Degrenne se dit prêt à des alliances capitalistiques
L’entreprise veut se rapprocher d’autres marques françaises pour s’épauler face à la concurrence. Une stratégie encouragée par son nouvel actionnaire. Les arts de la table à la française doivent se fédérer, selon Thierry Villotte, président du directoire de Guy Degrenne
Le secteur est constitué de petites entreprises, comme les porcelainiers à Limoges, ou les fabricants de linge de table des Vosges, pas toujours rentables, mais avec un vrai savoir-faire. Guy Degrenne, dont le chiffre d’affaires a atteint 85 millions d’euros en 2013-2014 (fin mars), avec une perte de 3 millions, a vu ses ventes d’assiettes et autres couverts aux particuliers reculer de 17% dans l’Hexagone depuis 2009. Cette activité (avec la vente aux professionnels de la restauration) représente les deux tiers de son activité, le reste étant de la sous-traitance industrielle (Inox). C’est en jouant sur la créativité que l’entreprise a pu limiter la casse. Guy Degrenne a déjà expérimenté une telle alliance à l’international. Pendant vingt ans, la société a partagé un joint-venture aux Etats-Unis avec Christofle, pour le marché de l’hôtellerie-restauration. Un partenariat qui s’est dénoué en décembre, où Guy Degrenne a repris la main à 100% sur son premier marché à l’export. « Notre filiale américaine pourrait devenir le réceptacle d’autres marques françaises », assure Thierry Villotte.
http://www.guydegrenne-industrie.com/ ; http://www.guydegrenne.fr/#
Les Echos, 10 février 2015, Dominique Chapuis
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